Articles Renc’Arts Jazz 2022
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Redon. Renc’arts Jazz a fait danser amateurs et professionnels
Après trois ans d’interruption, la compagnie Tatansa a pu organiser la dixième édition de son festival Renc’arts Jazz, à Redon (Ille-et-Vilaine). Du 9 au 11 avril 2022, plus de 200 stagiaires ont participé à des dizaines de cours de danse et ont pu assister à deux spectacles, à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).
C’est épuisée, mais les étoiles plein les yeux, que Frédérique Jehannin, directrice artistique et professeure de danse à l’école Tatansa, entame cette nouvelle semaine. Il faut dire qu’elle a organisé et assuré, aidée d’une vingtaine de bénévoles, la dixième édition du festival Les Renc’arts Jazz, le grand rendez-vous des amoureux de la danse à Redon (Ille-et-Vilaine), du 9 au 11 avril 2022.
Durant trois jours, pas moins de 200 stagiaires, débutants ou confirmés, ont profité de dizaines de cours de danse, dans la cité scolaire Beaumont, l’école Marie-Curie et dans les locaux de l’école de danse Tatansa. Ces cours quotidiens ont été accompagnés de deux spectacles, les 9 et 10 avril, à l’espace Pierre-Etrillard, à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).
Un retour après trois ans d’absence
Cette dixième édition a une saveur particulière pour la professeure de danse : « Ça fait trois ans qu’on attendait ça. La crise sanitaire nous a arrêtés net dans l’organisation de la dixième édition. Donc, cette année, le festival représentait énormément pour nous », explique celle qui dirige l’école de danse Tatansa depuis 2002. « Quand on a été privé de quelque chose et qu’on le retrouve, le bonheur est multiplié », déclare-t-elle, un large sourire aux lèvres.
Du 9 au 11 avril 2022, les 200 stagiaires inscrits ont pu participer aux cours de danse proposés tout au long des trois journées du festival les Renc’arts Jazz, à Redon (Ille-et-Vilaine). | DR
Le confinement a aussi provoqué une difficulté supplémentaire pour Frédérique Jehannin : trouver des bénévoles motivés pour l’accompagner dans la préparation des Renc’arts Jazz et tout au long du festival. « Il a fallu remobiliser tout le monde, car les divers confinements ont renfermé les gens sur eux-mêmes », analyse la danseuse.
Du jazz mais pas que…
Jazz, contemporain, handi danse, ragga, comédie musicale, ou encore chant gospel… Il y en avait pour tous les goûts. Aussi bien à l’intention des enfants, des adolescents que des adultes. Près de 200 personnes ont participé, tous ont pratiqué ou pratiquent la danse. « Les gens sont venus de Rennes, Vannes, Nantes, Brest et même Lyon, se réjouit l’organisatrice. Redon était vraiment au centre d’un rassemblement de danse. »
Et ce qui lui a fait encore plus chaud au cœur, c’est de voir certains de ses anciens élèves, qui dansent à Paris ou ailleurs.
Handi danse
Durant l’année, Frédérique Jehannin quitte régulièrement son école de Redon pour enseigner auprès des résidents du foyer de la Madeleine, à Pontchâteau (Loire-Atlantique). Elle tenait à proposer un atelier de handi danse : « C’est tellement important que les personnes en situation de handicap soient représentées », souligne-t-elle. Une vingtaine d’handicapés ont participé au cours, animé par la danseuse et professeure de danse à Elven (Morbihan), Kaylie Le Trionnaire.